Vêtements

Limiter l’empreinte écologique de l’industrie du textile avec les vêtements d’occasion

Les friperies dans les magasins et les articles d’occasion en ligne ne sont pas seulement pour les grippe-sous. Eh oui, aujourd’hui, on accuse l’industrie du textile d’être polluante. Les friperies constituent alors une solution écologique, une solution de recyclage viable sur les vingt prochaines années. Pour couronner le tout, les vêtements d’occasion sont beaucoup plus abordables que les nouveaux vêtements de confection de haute qualité. En moyenne, le prix d’un article de confection équivaut à quatre ou cinq articles de friperie. Pour les fashionistas, les friperies leur permettent d’acheter des produits de marque de seconde main à prix mini. Il n’est pas étonnant si ce marché est aujourd’hui en plein boom.

L’industrie de la mode est la deuxième industrie la plus polluante au monde

La pollution produite par l’industrie du textile a un impact énorme sur la planète et les raisons sont assez faciles à comprendre. Les vêtements sont probablement les articles les plus courants que les gens achètent dans les quatre coins du monde. Selon les statistiques recensées dernièrement, la consommation mondiale de textile s’étale à 95 millions de tonnes par an. Au regard de ce chiffre, l’on peut prévoir que l’impact sur l’environnement sera catastrophique pour les générations à venir.
Les principaux problèmes environnementaux causés par l’industrie textile sont la pollution de l’eau, la pollution de l’air et la présence de déchets non recyclables. En plus de la pollution, l’industrie du textile figure parmi les exploitants sur terre qui gaspillent beaucoup d’eau. La production de 1 kg de tissu nécessite en moyenne 200 litres d’eau. Durant le processus de fabrication, les tissus passent au lavage de la fibre. Une fois exploitables, les composants de fibre traversent la longue chaîne du blanchiment et la teinturerie. Les vêtements finissent enfin au service de nettoyage pour être emballés comme produits finis. Souvent, les dernières eaux usées des entreprises du textile ne sont pas traitées et les déchets toxiques se déversent facilement dans les rivières et exploitations agricoles. En conséquence, 20% de la pollution d’eau douce provient du traitement et de la teinture des textiles industriels. C’est pourquoi les volumes d’eau élevés et rejetés dans le processus de production du textile sont les premiers responsables de la toxicité du milieu aquatique. Des substances telles que le formaldéhyde, le chlore et les métaux lourds se jettent facilement dans les nappes phréatiques des villes et départements. Ces produits toxiques sont par la suite consommés inconsciemment par un grand nombre de consommateurs par l’intermédiaire des fruits et des légumes. Tout cela met en danger la santé de la population.

De nouvelles mesures restrictives à l’encontre des industries du textile

Face à cette détérioration à l’échelle planétaire, le monde du textile est obligé de réparer ses erreurs en prenant en compte l’avenir écologique. Les réparations ne s’arrêtent pas seulement au niveau des matières premières utilisées comme le coton biologique. Tous les exploitants dans le secteur du textile du monde entier seront régis par des normes de fabrications très strictes. Les consommations d’eau, d’énergie et de produits chimiques seront calculées à la loupe. Le moindre écart à chaque norme de production constatée est susceptible d’amendes environnementales très lourdes. Il faut noter que les matériaux utilisés par l’industrie du textile déterminent la structure au niveau de la chaîne de production et du recyclage. Plus l’entreprise utilise des matériaux et des produits chimiques différents, plus le recyclage devient difficile. Ainsi, les mesures restrictives dans le secteur du textile ne reposent pas uniquement sur l’optimisation de la chaîne de production et des ressources. L’exploitation de source d’énergie alternative comme le solaire ou l’éolien est aussi préconisée pour mieux protéger l’environnement. L’entreprise textile devra ainsi porter une attention particulière au recyclage, à l’environnement, à la santé et à l’énergie.
Dans ce nouveau processus de fabrication, les matières premières doivent être séparées par type et de façon recyclable. Sachez que les fibres utilisées comme matières premières pour la production de textile polluent l’environnement pendant sa culture. De grandes quantités de pesticides et d’eau sont utilisées dans la culture du coton et des fibres artificielles telles que le polyester. Ce dernier est produit à partir du pétrole brut utilisant une grande quantité d’énergie et de produits chimiques. Donc, pour réduire cette pollution, l’industrie du textile doit privilégier d’autres matières telles que le coton biologique, la laine biologique ou les fibres naturelles. En toute transparence, ces innovations sont encore au début de leur développement. Elles nécessitent un grand investissement et ne sont pas à la portée de toutes les industries.

Les vêtements d’occasion : une alternative de choix pour limiter la pollution causée par le textile

En consommant des vêtements de seconde main, la production de vêtement neuf diminue, ce qui va diminuer grandement la pollution. Il s’agit d’un recyclage nécessaire pour l’écologie : on ne jette pas, on donne une seconde vie aux choses. L’industrie du textile est l’un des grands facteurs de pollution dans les pays développés. Cette surconsommation qui pousse à acheter et à acheter encore alors que l’on peut s’en passer est devenue une habitude chez certaines personnes. Or, les eaux usées polluées par le textile représentent 20% dans le monde et l’émission de carbone est de 10%. C’est devenu alarmant et l’heure est à la prise de conscience.
Ces dernières années, porter des vêtements d’occasion est non seulement très à la mode, mais aussi déculpabilisant, surtout pour les fashionistas. De plus, dans les friperies, on peut très bien acquérir de belles pièces de marque prestigieuse et de designer sans se ruiner. Vous pouvez par exemple avoir un sac de collection de seconde ou de troisième main pour 20€ alors que le prix initial est de 1000€, ce qui représente un grand souffle pour le porte-monnaie. Mais la friperie est aussi un marché généralisé, car on peut se procurer des pièces vintage (vêtement d’une autre époque) ou des vêtements durables et plus résistants que les made in China.

D’autres bonnes raisons d’acheter de la friperie

En tant que citoyens du monde, nous sommes tous responsables de l’écosystème, des ressources humaines et de l’environnement. Alors, allier plaisir du shopping et écoresponsabilité, c’est du gagnant-gagnant. Il y a aussi le fait d’économiser. Vu la conjoncture au niveau mondial, on ne peut que restreindre les dépenses superflues et privilégier au maximum le recyclage. Porter du vieux ou de l’usé, c’est même devenu branché. Quand les jeunes de 18 à 30 ans s‘y sont mis, c’est devenu viral. Ce n’est pas pour rien si toutes les grandes et petites enseignes ont aménagé de l’espace pour les vêtements d’occasion et que les plateformes de vente de vêtements de seconde main se sont multipliées. Bref, en achetant des vêtements d’occasion, vous vous faites plaisir en obtenant une pièce unique à prix mini, vous enrichissez l’économie et surtout vous polluez moins. Oui, que de bonnes raisons pour sauter le pas. Si vous cherchez le bon endroit pour acheter des vêtements en ligne, vous pouvez choisir Once Again. Cette plateforme est spécialisée dans la vente de vêtements d’occasion pas chers en ligne, pour homme et pour femme. Vous y trouverez donc un large choix de vêtements d’occasion d’excellente qualité selon vos goûts et vos envies. Enfin, Once Again propose des rabais allant jusqu’à 80% par rapport aux prix des friperies constatés en magasin. Or, vous pouvez y trouver différentes marques célèbres telles que Diesel, Tommy Hilfiger, Ralph Lauren, Desigual, etc.

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